Que serait notre si noble métier de restaurateur sans l’histoire de l’art, la chimie et…la brosse à dent
Cet outil injustement méprisé qui en complément de la plume de corbeau fait merveille au revers des toiles et permet de les débarrasser de leur poussière superficielle à l’aide d’un grattouillage approprié…
Évidemment dans une proposition de traitement destinée à votre conservateur ça ne fait pas très chic. C’est un peu comme le dégagement mécanique de la « chiure de mouche », ça tombe à plat et un mythe s’effondre aux yeux d’un public féru de racines et d’ailes…qui s’attend à voir des restauratrices en tailleur Channel le chignon-banane impeccable, en train de repiquer de petites usures armées de leur martre numéro 0,1 comme à la télévision.
Mais la réalité finit comme toujours par crever le voile de la fiction et aurais je moi même embrassé la noble profession, que dis je le sacerdoce si j’avais su que j’allais chausser les loupes certes mais sur le masque à gaz… Et qu’après 30 ans de bons et loyaux services j’écrirais finalement une ode à la brosse à dent cet objet trivial
Vraiment ce métier a beaucoup perdu de son lustre !
Trop peur en lisant le titre de ton article, j’ai cru que tu allais nous faire faire de la peinture à la brosse à dent, ce qui ne vaut pas mieux que celle à la patate…
Oui c’est vrai vu sous cet angle ça peut être très flippant. Je comprends que tu aies eu peur que je me convertisse au fameux MJC spirit si cher à Myriam…
pour rire un peu , puisque tu nous chatouilles les narines avec , belle synthèse de l’ode à la brosse car avec le masque , les loupes , en choix de sacerdoce , voila un bel objet de joie , heu de choix . désolé je n’y ajoute pas les bons et loyaux services .. c’est idiot je sais
Maintenant que je sais tout ça je vais verifier plus souvent ce qu’il y a dans mon verre à dents…