Dernièrement en peine restauration des tableaux de l’Abbaye d’Abondance avec Chantal, alors que nous en étions à l’étape du vernis intermédiaire, notre choix s’est arrêté sur une résine cétonique (oh la je vous sens décrocher…mais tenez bon ) Après rachat d’une belle bouteille neuve, nous avons dû vernir en mode attaque au gaz moutarde, avec masque à gaz (oui, ça peu être très glamour la restauration) Ayant frôlé l’asphyxie nous avons tenté de comprendre ce qui avait changé dans la composition de ce vernis couramment utilisé. La lecture des mentions sur la bouteille ne nous a pas vraiment éclairé. Au rituel « contient de la térébenthine » j’ajouterai « y en a »mais contrairement aux Tontons Flingueurs je n’ai pas connu de polonaise qui en prenait au petit déjeuné…
Serait-ce trop demander aux fabricants que de voir clairement indiqué la liste de TOUS les diluants entrant dans la composition de leur tord-boyaux, et surtout qu’on ne les modifie pas sans prévenir ?
Les peintres doivent-ils absolument mourrir d’une cirrhose pour être conforme à leur réputation ?
Après les voeux, les bonnes résolutions: Reprendre mon cher blog délaissé…