Mon expérience de la restauration alliée à la pratique permanente de la peinture (enseignement, copie ou création) m’ont permis de développer une vision esthétique de la peinture ancienne et une efficacité dans la retouche (minimaliste et réversible) très appréciées de professionnels reconnus tels que Marc-Arthur Kohn, François Antonovitch (Louvre des Antiquaires) ou Benedetto Selano (Genève).

Nous avons créé avec ma consœur et amie Chantal Toussaint, un groupement de restaurateurs partageant la même vision de notre métier. Ceci nous permet, outre la mutualisation d’équipements coûteux tel que table à basse pression, d’unir nos compétences pour répondre à des appels d’offres plus exigeants.

Aucune œuvre peinte n’échappe au processus de vieillissement et aux dégradations, lesquelles entraînent la modification graduelle de son aspect en affectant ses différents constituants : le support, la couche picturale et le vernis. Le restaurateur doit établir un diagnostic des altérations de leurs causes, avant d’agir sur les matériaux constitutifs de l’œuvre de façon adaptée. Pour cela, il doit utiliser des matériaux stables et réversibles et enfin, tenir compte du contexte historique et esthétique afin de rendre à la peinture sa lisibilité, son harmonie.