Oui, ce titre n’est pas la rime la plus riche que vous ayez entendue, on fait ce qu’on peut…
En plus, vous ne voyez pas trop le rapport avec la peinture, j’y viens !
Quand on regarde un paysage du XVIIIe, on est frappé par la splendeur des arbres. Ils sont si pommelés, gracieusement dissymétriques, leurs petites feuilles délicates arrangées en ombelles, elles-mêmes rehaussées de petites clartés. Bon, je vous l’accorde c’est parfois un peu cucul mais c’est si joliment fait.
Henri s’est laissé tenter par la copie d’un petit Corot (digne héritier de la technique classique). Tout d’abord j’ai vu notre Henri pensif, puis découragé et enfin carrément perplexe quand je lui ai expliqué qu’en peinture il faut se projeter des images, elles aident à la compréhension :
L’arbre jusqu’au début du XIXe siècle, c’est un gros brocoli !
Bon, cette assertion définitive ne m’a pas dispensée de lui montrer pinceaux en main avec force bruitages pour illustrer mon propos, comment on peignait lesdit brocolis.
Enfin, comme seul le résultat compte, quand on enseigne la peinture il ne faut pas avoir peur du ridicule !