Depuis quelque temps je ne me reconnais plus !
Je dirais même que je suis en train d’évoluer dangereusement. Moi le chantre du glacis, l’apôtre du modelé et surtout l’ayatollah pourfendeur de la peinture au couteau, je commence à mollir.
Déjà lors de ma récente visite au musée Fabre j’aurais dû commencer à m’inquiéter, quand après avoir fait le tour des collections je suis retournée voir un petit de Staël que j’avais trouvé sublime.
Évidement me direz vous ce n’est pas la moitié d’un peintre, et là je ne peux que vous donner raison.
Mais cette fois il y a pire car c’est moi-même qui, dans un accès de modernisme incontrôlé, ai conseillé à Nicole de traiter son tableau au couteau…
Moi qui jugeais ce type de peinture commerciale voire quincaillerie, dont je trouvais les effets stéréotypés, réservée au traitement des lavandes et autres champs de blé sur fond de ciel bleu des mers du sud, je file du mauvais coton…
Par contre, promettez moi d’intervenir le jour ou je vous ferai l’apologie de la peinture au numéro ou que je vous proposerai d’essayer la peinture à la pomme de terre !
moi j’aime bien le cerf…
je voudrai savoir comment vous avez fait…